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Livre ouvert

À propos

Bienvenue sur La Plume Indienne, un espace de partage, de réflexion et de création, où les mots tracent des ponts entre les cultures, les expériences de vie et les quêtes intérieures.

Je suis autrice, passionnée de littérature, de cinéma indien et de spiritualité. Depuis toujours, l’écriture est pour moi une manière de comprendre le monde, de le questionner, mais aussi de le réenchanter. Ce blog est né de l’envie de mêler mes passions, mes combats personnels et mes voyages intimes à travers l’Inde, les douleurs chroniques, la maternité, les renaissances.

Sur La Plume Indienne, vous trouverez :

  • des chroniques de films indiens, où le cinéma devient un miroir de la société et un terrain de réflexion philosophique,

  • des extraits de mes livres (romans, témoignages, poésie),

  • des réflexions sur la maladie chronique et la résilience,

  • des textes spirituels et introspectifs sur les flammes jumelles, le karma, ou encore l’amour de l’Inde,

  • des carnets de voyage, pour vous faire découvrir l’Inde au-delà des clichés, avec mes yeux et mon cœur,

  • et parfois, des éclats de colère, de lumière ou de poésie… parce que vivre avec intensité, c’est aussi ça, La Plume Indienne.

Ce blog me ressemble : imparfait, multiple, sincère.

J’y dépose mes vérités, mes découvertes, mes douleurs et mes émerveillements. Que vous soyez ici pour lire une critique de film, trouver du courage face à la maladie, ou simplement vous laisser toucher par une phrase, j’espère que vous repartirez avec quelque chose qui résonne.

Merci d’être là.

Délocalisés de Ali Bougheraba

Dernière mise à jour : 1 mai



Redouane Bougheraba dans une scène du film Délocalisé, assis à une table de rue en Inde, entouré d’hommes locaux partageant un repas traditionnel, illustrant le choc culturel au cœur de cette comédie française.

Dans ce film, Ali Bougheraba aborde les thèmes de la délocalisation des entreprises et des répercussions économiques et sociales sur les employés des pays occidentaux, mais aussi sur ceux des pays en développement comme l'Inde. Le film suit un cadre dans une 

entreprise française qui voit son travail délocalisé en Inde, ce qui oblige les employés à réagir face à la perte de leurs emplois et à se confronter à la réalité du monde globalisé.


La vision de l'Inde dans ce film, comme nous l'avons vu, peut être perçue comme réductrice et stéréotypée. L'Inde y est vue avant tout comme un lieu d’exploitation de la main-d’œuvre à bas prix, ce qui laisse peu de place à une exploration des dynamiques sociales et économiques internes du pays. Cela dit, le film ouvre également la réflexion sur les effets négatifs de la mondialisation, notamment sur les pays occidentaux qui perdent leurs emplois au profit des pays dits "émergents".


Délocalisés met en lumière un aspect crucial de la mondialisation : la perte d'emplois dans les pays occidentaux, due à la délocalisation des entreprises vers des pays dits "émergents", comme l'Inde. Le film illustre comment ces délocalisations, souvent motivées par la recherche de coûts de production plus bas, touchent les travailleurs occidentaux, les plongeant dans l'incertitude professionnelle et économique.


Cette vision met en avant les tensions entre les différentes parties prenantes de la mondialisation : d’un côté, des employés dans les pays occidentaux qui voient leur situation se détériorer, et de l’autre, des travailleurs dans les pays émergents qui se retrouvent souvent dans des conditions de travail difficiles, mais qui bénéficient aussi de nouvelles opportunités économiques. Cela reflète une réalité complexe où, au-delà des pertes ou des gains apparents, les impacts de la mondialisation sont souvent ambivalents et peuvent affecter différentes parties de manière diverse.

Cela pousse donc à réfléchir sur le modèle économique global : est-ce que la mondialisation est vraiment bénéfique pour tout le monde, ou est-elle simplement un moyen pour certains d'exploiter les autres ? Le film de Bougheraba soulève cette question sans y apporter une réponse définitive, laissant le spectateur réfléchir aux implications de cette transformation économique à grande échelle.


Délocalisé ne révolutionne pas la comédie française, mais il réussit ce qu’il promet : faire passer un bon moment sans prétention, avec une chaleur humaine rafraîchissante. Redouane Bougheraba confirme qu’il a l'étoffe pour le cinéma, et laisse entrevoir un potentiel encore plus grand s’il s’entoure à l’avenir d’un scénario plus affûté.


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